La gestion des émotions
Comment vivez-vous vos émotions ? est ce que vous les laissez parler ? ou bien est ce que vous les occultez, en les mettant sous cloche, et en vous disant : « ce n’est pas grave ! Je n’ai pas le temps ! Je verrai ça plus tard ! »
Savez vous que nos émotions agissent sur notre organisme, et surtout celle qui est à la racine de toute émotion « dite négative » : la PEUR.
Ce type d’émotion induit un état d’anxiété, notre corps réagit alors en produisant de l’adrénaline. Celle-ci va augmenter nos battements de cœur, notre système vasculaire se resserre et la pression artérielle va augmenter. L’adrénaline va alors déclencher la production de produits inflammatoires. Ces inflammations chroniques dans notre métabolisme peuvent déclencher des réactions en chaine et des maladies à la longue.
Pour certains cancérologues, tel que le Dr Christian Boukaram (« Le pouvoir anticancer des émotions »), la peur est à la base des émotions primaires « négatives », comme le stress, la culpabilité, la colère, l’inadéquation, la tristesse, l’ennui, la solitude…
Le rôle de chaque émotion est de désigner le besoin réprimé et de nous indiquer la manière de le satisfaire. Certaines personnes peuvent fuir leurs émotions si elles n’ont pas appris à les décoder, à les écouter. Un déni émotionnel s’installe, qui peut prendre différentes formes, de manière croissante. Il peut prendre une forme psychique (frustration, dépression…) puis s’y on ne l’écoute toujours pas, va prendre une forme physique.
Il n’y a pas de bonnes ou mauvaises émotions, elles font toutes partie de nous, de notre vie, les « positives », comme les « négatives ». Elles sont nos indicateurs de besoin non comblés, ou encore d’énergie qui nous pousse à agir. En esquivant ses indicateurs, nous rompons notre état d’équilibre, notre homéostasie, et ça peut avoir des répercussions sur notre santé.
Il est important d’exprimer librement toutes ses émotions, les peurs comme les joies, les révoltes comme les excitations, les injustices comme les réussites. Il est juste d’accueillir sans culpabilité les moments de déprime, de découragement, car l’évacuation de ces tensions psychiques va permettre de diminuer l’angoisse, et nous permettre une remise en contact avec des émotions et des pensées plus « positives ».
Cultivons notre joie de vivre, la gratitude et la compassion, en faisant face à nos émotions moins « positives », qui émergent du fond de nous avec courage et en vivant le moment présent. Cela aura pour effet de fortifier notre système immunitaire et notre capacité de résilience.
Nos émotions sont là pour nous mettre en mouvement ou bien nous faire prendre un temps de repos. Ecoutons et acceptons les pour ainsi apprendre à mieux les gérer.